L’ALLERGIE ALIMENTAIRE


De nombreux symptômes digestifs, mais aussi urticaires, des eczémas et des crises d’asthme, peuvent être provoqués par une allergie alimentaire. La réalité d’une allergie alimentaire est difficile à établir, un test objectif a été mis au point, il utilise la mesure de la perméabilité intestinale, car dans la majorité des cas, les symptômes provoqués par l’ingestion d’un aliment suspecté demeurent équivoques, comme par exemple des maux de tête, de vagues douleurs abdominales, des sensations de malaise sans variation de la tension artérielle, des démangeaisons de la paume des mains, de la plante des pieds ou même de la fatigue ou de l’irritabilité.

Le test de perméabilité intestinale

Lorsque l’aliment ingéré rencontre des IgE (c’est-à-dire des immunoglobulines de la réaction allergique) sur la paroi intestinale, il provoque la libération d’amines (par exemple l’histamine). Cette histamine est à l’origine de la réaction allergique.
En effet, l’histamine provoque une tension sur la membrane de l’intestin qui tendu présente de petits « trous » et laisse passer des morceaux d’aliments qui ne sont pas encore complètement digérés. Ainsi les aliments incomplètement digérés passent dans le sang et polluent l’organisme en s’accumulant dans certains muscles qui peuvent devenir douloureux ou présenter des crampes. Afin de mieux comprendre le mécanisme de passage des aliments prenons une comparaison. Imaginez des bas de femme : lorsque vous les tenez en mains, les mailles sont resserrées et ne laissent à peu près rien passer. Le tissu est presque étanche, c’est l’image d’un intestin normal. Mais lorsque vous étendez ce bas, les mailles s’agrandissent et le bas devient de plus en plus perméable ; il en va ainsi d’un intestin en phase allergique ; sa paroi est distendue car les cellules responsables de la réaction s’y sont fixées. L’intestin laisse passer des particules de grandes tailles inutilisables par l’organisme.
Le fait de consommer des viandes accélère ce phénomène en environnement (intestin) qui n’est pas tellement prédisposé pour en manger. Les viandes développent des produits putrides pendant leur séjour dans le gros intestin. Le catabolisme de ces dégradations rend le corps acide. Même chose pour les sucres qui provoquent également des fermentations bactériennes. Quand le corps s’acidifie (contrôlable dans l’urine par des papiers tests). Celui-ci va tamponner la solution acide par ses propres minéraux. Ne sachant pas choisir on élimine le potassium, le sodium, le sélénium, le calcium, le manganèse et surtout la silice et le bore. En bref on se déminéralise. C’est alors que le mauvais calcium venant du lait ou des fromages remplace le silicium contenu dans les os et surtout les artères et forme des plaques d’atéromes (artério sclérose). Merci le lait de vache. Sachez que la silice est le précurseur de bien des métaux (sodium, potassium, magnésium et calcium ; réactions de transmutations dans notre corps selon les travaux de Kervran). Ceci fera l’objet d’une prochaine publication. En été il est conseillé de prendre des produits alcalins,(alcalia, alcabase), de la silice organique sous forme de Monométhylsilanétriol (ou encore appelé G5), du charbon actif pour absorber les purines dans l’intestin.
En conclusion
Lorsqu’une partie d’un aliment en cours de digestion rencontre une IgE, il y a réaction allergique ; celle-ci se développe sur la paroi de l’intestin et ainsi modifie la perméabilité de l’intestin.
Un prochain article traitera des examens de biologie qui permettent l’exploration de l’allergie alimentaire. Ces tests sont faits sur simple recueil des urines par le dosage de deux sucres.